Un Théâtre et son histoire
A 20 kilomètres de Clermont-Ferrand, capitale régionale, et nichée au cœur des Volcans d’Auvergne, la cité thermale et touristique de Châtel-Guyon recèle un magnifique patrimoine architectural thermal entouré d’une nature verdoyante.
A la Belle Epoque, Châtel-Guyon figurait parmi les stations thermales les plus réputées d’Europe tant pour les bienfaits de ses cures que pour sa vie mondaine.
La ville et ses habitants, racontés par Maupassant dans son roman “Mont Oriol”, ont su préserver ce patrimoine et garder la beauté du site et de ses monuments intactes. C’est aujourd’hui une ville dynamique, située dans la grande agglomération clermontoise.
Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 2003, le Théâtre de Châtel-Guyon, symbole de la Belle Époque, incarne le lieu de rendez-vous théâtrale, musical et cinématographique de la cité thermale jusqu’à sa fermeture en 2004.
Edifié en bordure de Parc Thermal en 1898 par le célèbre architecte parisien Albert Le VOISVENEL, le Théâtre-Casino de Châtel-Guyon ouvre ses portes le 16 juillet 1900.
Dès 1908, en raison d’une grande affluence dans la station, des travaux d’aménagement du bâtiment sont envisagés.
Edouard-Jean NIERMANS, architecte et décorateur renommé, réalise les travaux pressentis. Avec à son actif les Folies Bergères (1900), le Moulin Rouge (1903), le théâtre music-hall de l’Olympia (1904), ou encore l’hôtel Negresco à Nice, NIERMANS agrandit et embellit le Casino. Il double sa surface. Il sera inauguré en juin 1909.
Le Théâtre est entièrement reconstruit, sur le modèle des salles à l’italienne. Le sol est abaissé de 2 mètres, et deux galeries supérieures avec loges et balcons sont créées. Un toit ouvrant innovant est également installé. Cette dernière caractéristique en fait une salle unique en France.